2009

2009

3 jours de folie. De jeudi à samedi, quelque 8000 personnes ont fréquenté les quatre lieux de la manifestation – Les Docks, Le Romandie, le D! Club et la Salle Métropole. Cœur du festival, cette dernière a connu une soirée complète, vendredi pour l’incontournable soirée reggae. Il faut dire qu’avec deux légendes jamaïcaines, Lee Scratch Perry et The Congos, et le groupe américain Groundation, considéré à juste titre comme le meilleur groupe live de reggae du moment, l’affiche avait en effet de quoi attirer les aficionados.

Samedi soir, la Salle Métropole a vécu une soirée rock mémorable avec tout d’abord les Québécois du Pascale Picard Band et leur pop alternant admirablement le chaud et le froid; La furie américaine Juliette Lewis a ensuite prouvé que l’on pouvait être une star hollywoodienne sans pour autant perdre son âme punk, avant que les Anglais d’Editors ne closent le festival avec un show impressionnant confirmant à ceux qui en doutaient encore que la new-wave n’a pas disparu après l’implosion de Joy Division en 1980.

Jeudi, Cécile Hercule, miCKey (3D) et Les Ogres de Barback ont quant à eux fièrement défendus les couleurs de la chanson et du rock français. On retiendra aussi parmi les moments forts du Metropop 2009 les concerts de la révélation soul Mayer Hawthorne au Romandie, la prestation fiévreuse de Ghinzu aux Docks ou encore le set électro venimeux de Nôze au D! Club.