2011

2011

C’est sur un nouveau record que s’est achevée la onzième édition du Metropop Festival. Avec deux soirées (jeudi et vendredi) qui ont affiché complet et un total de 5500 spectateur sur trois jours, la manifestation a consolidé sa position d’événement incontournable de l’automne musical romand. Les concerts gratuits proposés par le Metropop au Bleu Lézard ont également remporté un franc succès. Vendredi soir, il était par exemple difficile de se frayer un chemin dans la cave du bistrot lausannois pour aller découvrir les Américains de Transfer, dignes représentants d’un rock stoner à la Queens of the Stone Age.

Du côté de la Salle Métropole, la soirée de jeudi a été à la hauteur des folles attentes qu’elle a pu susciter. La rencontre entre le rock psychédélique d’Archive et les cordes de l’Orchestre de chambre de Lausanne a en effet atteint des sommets d’intensité, laissant les festivaliers dans un état de grâce durable. Pour certains, ce concert exclusif est à ce jour le meilleur de l’histoire du Metropop. Vendredi, les 2000 amateurs de reggae qui se demandaient si la reformation du duo Raggasonic était pertinente n’auront de même pas été déçus. Treize ans après leur deuxième et dernier album, Raggasonic 2, Big Red et Daddy Mory n’ont rien perdu de leur superbe. Leur ragga épicé de dancehall et de hip-hop est tout simplement irrésistible.

Samedi, enfin, le final rock a également tenu toutes ses promesses. Après le folk aigre-doux de Keren Ann et le rock sous influence soul de Cults, le festival s’est achevé sur une performance détonante des Anglais de Kaiser Chiefs, véritable machine à tubes dont les refrains fédérateurs n’ont d’égal que le charisme magnétique du chanteur Ricky Wilson.