2010

2010

En 2010, le Metropop Festival a fêté ses dix ans, et l’équipe d’organisation a tenu à marquer le coup en proposant d’abord une soirée anniversaire. Celle-ci se déroula le 14 octobre au D! Club. Au programme, le reggae très folk de Mark Kelly (CH) et l’électro-pop extatique de Piano Club (B), jeune groupe repéré en été 2010 et auteur du tube «Love Hurts».

Le Metropop Festival « normal » se déroulera quant à lui du 11 au 13 novembre. Jeudi 11, la Salle Métropole accueillit le songwriter pop-folk canadien Justin Nozuka, dont la cote de popularité ne cesse de grimper depuis la sortie en avril 2010 de son deuxième album, «You I Wind Land and See», qu’il définit lui-même comme «plus chaud, plus profond». De son côté, le Français Maxim Nucci, alias Yodelice, le clown triste au chapeau melon et à la larme à l’œil, présenta son attendu deuxième album après avoir défendu pendant une année et demie l’acclamé «Tree of Life», récompensé de la Victoire de la musique 2010 dans la catégorie «album révélation».

Vendredi 12, place à la soirée reggae. En ouverture, le Franco-Guinéen Lyricson se produisit, lui-aussi peu après la parution de son nouvel album. Ont suivi deux légendes jamaïquaines qu’on ne présente plus, The Skatalites et Israel Vibration.

Samedi 13, ce fut un démarrage folk avec l’élégant songwriter américain Robert Francis, auteur l’an dernier d’un second album remarqué («Before Nightfall»). Il fut suivi du duo français Cocoon, venu défendre sur scène son deuxième album, trois ans après un premier essai qui l’a vu tourner dans le monde entier et qui a reçu sur ses terres un double disque d’or. En fin de soirée, les amplis ont surchauffés avec le rock abrasif des Californiens de Black Rebel Motorcycle Club, auteurs depuis leur formation à San Francisco à la fin des années 1990 de six albums mêlant psychédélisme, glam, blues et garage.