Historique

Résumer en quelques lignes l’aventure artistique et humaine qu’est le Metropop Festival n’est pas chose aisée tant la manifestation a su depuis sa première édition trouver sa place sur les scènes culturelles tant lausannoise et vaudoise que romande.

L’aventure a véritablement démarré en 1999, peu après la disparition de la Dolce Vita, alors qu’il n’existait plus guère à Lausanne de lieux aptes à accueillir des artistes pop-rock d’envergure. Fondée par François Biollay et Olivier Delapierre, l’association à but non lucratif Buliding 14 planche alors sur une idée de festival dans le but de permettre à la capitale vaudoise de redevenir une étape essentielle pour les groupes tant locaux qu’européens ou anglo-saxons – rappelons que la Dolce Vita a accueilli de nombreux jeunes artistes devenus par la suite mondialement reconnus et que Lausanne a toujours eu la réputation, jusque dans la presse spécialisée anglaise, d’être une ville rock. Ainsi naquît donc le Metropop Festival, dont la première édition se déroule en novembre 2001 dans les murs de l’emblématique salle Métropole, un des immeubles les plus connus du patrimoine architectural lausannois. Quelque 3’000 spectateurs répondent présents et viennent applaudir des artistes rock (Eels, Nada Surf), pop (Eskobar, Heather Nova, Hooverphonic) et funk (Maceo Parker, James Taylor Quartet).

Géré par un comité d’organisation de dix personnes, le Metropop Festival est devenu, au fil des ans, l’un des événements live les plus populaires du canton. Evénement qui repose comme nombre de manifestations culturelles sur le bénévolat (une soixantaine de personnes par édition), il a également su fonctionner comme catalyseur des lieux dévolus aux musiques actuelles en collaborant dès 2004 avec le D! Club, puis avec Les Docks (dès 2006) et enfin avec Le Romandie (dès 2007). D’où la possibilité de programmer des artistes de différents calibres – dont les plus importants ne s’arrêteraient pas à Lausanne sans cette opportunité – et d’accueillir quelque 8000 spectateurs chaque année (10’000 en 2006, année record).

Dès sa première édition, la manifestation a choisi de jouer la carte du mélange des genres pour proposer un affiche variée faite de musiciens reconnus et en devenir, et ce aussi bien dans la pop et le rock que dans les musiques électroniques, le hip-hop, le funk, le reggae et la chanson française. Parmi les noms les plus prestigieux, signalons en vrac Archive, Fun Lovin’ Criminals, Doves, The Cardigans, Asian Dub Foundation, Sinsemilia, Sergent Garcia, Cake, Tiken Jah Fakoly, The Wailers, dEUS, Lily Allen, The Servant, Kool Shen, Fishbone, Grandmaster Flash, Happy Mondays, Black Uhuru, Keren Ann, Soprano, Starsailor, Camille, Patrice, Capleton, Micky Green, Psy4 de la Rime ou encore Sébastien Tellier. Cette programmation éclectique et internationale est complétée, lors de chaque édition, par des groupes suisses (The Young Gods, William White) et principalement vaudois (Magicrays, Favez, Stress, Zorg), le Metropop Festival ayant également à cœur de promouvoir les artistes indigènes.

Année après année, outre la couverture médiatique évoquée plus haut et renforçant l’image de capitale culturelle qu’a acquise Lausanne il y a longtemps déjà, de nombreux artistes louent la qualité du festival (programmation et accueil) tout en se disant charmés par la ville. On en veut pour preuve des groupes comme Asian Dub Foundation et Nada Surf ou des musiciens tels Maceo Parker et Kool Shen, qui depuis leur passage au Metropop Festival sont revenus à Lausanne.

Liste exhaustive des artistes

  • 2001: Eels, Heather Nova, Eskobar, Maceo Parker, James Taylor Quartet, Guess What & Carlos, Hooverphonic, Nada Surf et Zorg
  • 2002: Archive, Rinôçérôse, Alpinestars, Fun Lovin’ Criminals, Lambretta, Magic Rays, Doves, Dolly, Idlewild
  • 2003: The Cardigans, Miro, Favez, Asian Dub Foundation, Aston Villa, Stress
  • 2004: Sinsemilia, Sergent Garcia, Moonraisers, Cake, Nada Surf, Luke, Slut, Minor Majority, Pendleton, Kid Chocolat, Nicolas Jehouda, Izul, Rosko.
  • 2005: The Rasmus, Deep Insight, Tiken Jah Fakoly, The Wailers, Open Season, dEUS, The Young Gods, AS Dragon, Vive la Fête, Vitriol, We Got Cactus Tour
  • 2006: William White, The Gladiators, Anthony B, Kamilean, Lily Allen, Ayo, The Servant, Mademoiselle K, Adelbert, High Tone, Ezekiel, Kool Shen, Fishbone, Wolfunskind, Grandmaster Flash, Seli et Masaya, Ron Carroll.
  • 2007: Le Peuple de l’Herbe, Wax Tailor, Happy Mondays, Effeil, Favez, Tiken Jah Fakoly, Black Uhuru, The Abyssinians, Keren Ann, DJ Ed Rush, Optical, MC Ryme Tyme, Soprano, La Swija, DJ Zebra, Digitaline, Felipe Acevedo et Masaya, Fedde le Grand, ATFC, The Wedding Present, Rosqo, Gravenhurst, Chapter
  • 2008: Starsailor, Infadels, Camille, Joseph d’Anvers, Luciole, Patrice, Capleton, Junior Tshaka, Micky Green, Fiji, Psy4 de la Rime, Lygne 26, Oxia, Eric Borgo, Sébastien Tellier, Princess Superstar, Bad Nelson, Genghis Tron, Behold the Arctopus, Mahjongg, Gay Against You.
  • 2009: Lee Scratch Perry, The Congos, Groundation, Pascale Picard, Juliette Lewis, Editors, Cécile Hercule, miCKey (3D), Les Ogres de Barback, Mayer Hawthorne, Ghinzu, Nôze.
  • 2010: Justin Nozuka, Yodelice, Lyricson, The Skatalites, Israel Vibration, Robert Francis, Cocoon, Black Rebel Motorcycle Club.
  • 2011: Archive & l’Orchestre de Chambre de Lausanne, Moriarty, Raggasonic, Dub Inc, Ijahman Levi, Kaiser Chiefs, Cults, Keren Ann.
  • 2012: Bloc Party, Blood Red Shoes, School is cool, C2C, Wax Tailor, Linton Kwesi Johnson, Junior Kelly, Max Romeo.
  • 2013: Woodkid, Lilly Wood & The Prick, Parov Stelar Band, Yodelice, Gaëtan Roussel, Puggy, Superpôze, Bauchamp, Luluxpo, Hemlock Smith, Nineteeneightynine, Happy Grove
  • 2014: Fink, Talisco, The Orwells, Gramatik, Jabberwocky, Larytta, Aya Waska, Danakil, Protoje
  • 2015: Calexico, Archive, Alpha Blondy, Morgan Heritage, Kitty + Daisy & Lewis, Luke, Naâman, The Broots, Emilie Zoé, Fakear, The Shoes, Speedrax
  • 2016: Vitalic, Wax Tailor, KnoR, The Kills, White Lies, Jetlakes, Ritual Boogie, Alborosie, Danakil, Anthony B, Elektrees

Par année